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9789063052638 M. Guiliano 44594, Franse vrouwen in alle seizoenen. Een jaar vol geheimen, recepten en plezier
M. Guiliano 44594
Franse vrouwen in alle seizoenen. Een jaar vol geheimen, recepten en plezier
Archipel, 2006. Paperback. Pp: 290. Hoe leeft een Française? Wat zijn haar geheimen? Waar geniet ze van en hoe doet ze dat zonder het (letterlijk!) op haar heupen te krijgen? In Franse vrouwen in alle seizoenen, de smaakvolle follow-up van haar bestseller Waarom Franse vrouwen niet dik worden geeft Mireille Guiliano niet alleen nieuwe recepten en kooktrucs, maar ook advies over de meest uiteenlopende zaken die het hele jaar doorspelen, als:eten: hoe maak je snel een gezond en lekker diner klaar voor je gezin, familie of vrienden als je maar twintig minuten de tijd hebt.lifestyle en kleding: waar kun je het beste winkelen, en wat trek je aan in de verschillende seizoenen?wijnproeven: hoe doe je dat?beweging: hoe houd je jezelf fit en hoe beweegt een Française?Het hoeft dus geen droom meer te zijn om te leven als een godin in Frankrijk. Je hoeft er zelfs niet voor naar Frankrijk. Met Franse vrouwen in alle seizoenen heeft Mireille Geuiliano hét lifestyle handboek geschreven voor elke would-be Française. C'est vrai, ca? Bien sur!. ISBN: 9789063052638. Cond./Kwaliteit: Goed.
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Boeknummer: 167950
€  10.00
Catalogus: Koken
Trefwoorden: 9789063052638

 , Napoléon, vie de. - Silhouettes. Ensemble de 25 silhouettes retraçant la vie de l'empereur. s.d. (vers 1825). Papier vergé découpé et entièrement noirci à l'encre au recto, 55-105 x 100-200 mm. Numérotation manuscrite au verso, une seule légende manuscrite, également au verso. Les 25 silhouettes ont été placées chacune, à l'époque moderne, entre un feuillet cartonné blanc crème et un feuillet transparent (190 x 255 mm).
Napoléon, vie de. - Silhouettes. Ensemble de 25 silhouettes retraçant la vie de l'empereur. s.d. (vers 1825). Papier vergé découpé et entièrement noirci à l'encre au recto, 55-105 x 100-200 mm. Numérotation manuscrite au verso, une seule légende manuscrite, également au verso. Les 25 silhouettes ont été placées chacune, à l'époque moderne, entre un feuillet cartonné blanc crème et un feuillet transparent (190 x 255 mm).
s.d., (ca. 1825), 21 x 27 cm (le boîtier). Le tout est réuni dans un boîtier cartonné, pièce de titre sur le couvercle, languette de ruban intérieure permettant d'exhausser les feuillets.
¶ Très rare collection de silhouettes (ou découpages, en allemand 'Scherenschnitte') originales, réalisées peu après 1821 et la mort de l'empereur: la qualité du papier vergé utilisé et les caractéristiques des inscriptions au verso (couleur de l'encre, souplesse de la plume et écriture) ne laissent aucun doute. Ce superbe ensemble, réalisé avec autant de finesse dans l'exécution que de naïvité dans la conception, relève de la tradition iconographique populaire, illustrant aussi bien des aspects événementiels que psychologiques de la vie de Napoléon à partir d'anecdotes identifiables et emblématiques, même si le détail de certaines silhouettes trahit une influence des grandes oeuvres peintes à l'époque: la représentation de Napoléon franchissant les Alpes est clairement inspirée du tableau de David et la silhouette montrant Rapp annonçant à Napoléon la défaite des Russes à la fin de la bataille d'Austerlitz reprend distinctement le tableau de Gérard. La collection comprend les pièces suivantes, présentées dans l'ordre spécifié de manière manuscrite au verso de chaque silhouette (nous avons conservé cet ordre, ce qui explique un certain flottement chronologique): 1) Bonaparte au pont d'Arcole (17 novembre 1796) / 2) Passage des Alpes (14-25 mai 1800) / 3) Probablement la reddition de Mantoue, où l'on voit Bonaparte et la silhouette empanachée de Kellerman (2 février 1797) / 4) Un soldat à genoux devant Bonaparte. / 5) Bonaparte dirige la bataille. / 6) Austerlitz: le général Rapp vient annoncer à Napoléon la défaite de l'armée russe (2 décembre 1805) / 7 et 8) Napoléon au bivouac, veille de bataille. / 9) Certainement Napoléon montrant avec admiration le travail de Larrey, peut-être à la bataille d'Eylau où il lui offre sa propre épée en signe de reconnaissance (8 février 1807) / 10) Napoléon devant le tombeau de Frédéric le Grand (25 octobre 1806) / 11) Clémence de Napoléon: grâce du prince de Hatzfeld (octobre 1806) / 12) Essling: adieux de Napoléon à Lannes (22 mai 1809) / 13) Napoléon désigne un soldat à l'attention de deux personnes en civil / 14) Reddition de Vienne (13 novembre 1805) / 15) Napoléon saluant un blessé / 16) 'On ne passe pas!' une sentinelle respecte la consigne et interdit le passage à Napoléon / 17) 'Après vous, sire!' : Un soldat offre à boire à l'empereur / 18) A la barrière de l'Etoile, à Paris (légende inscrite au verso de la silhouette) / 19) Napoléon pointant le canon à Montereau / 20) Vol de l'aigle: le colonel de La Bédoyère entraînant le 7e de ligne en faveur de Napoléon (7 mars 1815) / 21) Les adieux de Fontainebleau (20 avril 1815) / 22) Napoléon à Saint-Hélène / 23) Mort de Napoléon (5 mai 1821) / 24) Tombeau de Napoléon à Sainte-Hélène / 25) Retraite du corps polonais à Leipzig, coupée par l'explosion du dernier pont sur l'Elster (19 octobre 1813). NAPOLEON'S LIFE IN ORIGINAL EARLY XIXth c. PAPERCUTS Please notify before visiting to see a book. Prices are excl. VAT/TVA (only Switzerland) & postage.
-- Harteveld Rare Books Ltd.Professionele verkoper
Boeknummer: 78250
CHF 9500.00 [Appr.: EURO 9718.75]
Trefwoorden: napoleonica napoleonica France France, Frankreich history histoire cutout, cutouts, cutting, paper cuts decoupages

 
(BLANCHOT Maurice)
[Photographie] Extraordinaire réunion de photographies de Maurice Blanchot prises dans la sphère familiale
ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies. Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sœur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vœux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cœur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les œuvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son œuvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sœur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sœur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'œuvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son œuvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] (Maurice BLANCHOT) Extraordinary collection of Maurice Blanchot's original photographs taken in the family setting, the only printings C. 1907-2003 | 272 photographs | various format ""Blanchot challenged photographers and caricaturists of the literary press for a long-time. His 'portraits', over so many years, are minimalist and rare: in 1962 in L'Express, a hand holds up a book, at the bottom of the page; in 1979, in Libération, a blank square is in the middle of the page, with only Maurice Blanchot's name and a quote from the Entretien infini as a caption: 'an empty universe: nothing that was visible, nothing that was invisible'"" (C. Bident, Maurice Blanchot). In 1986, at the time of an exhibition of writers' portraits, he requested that his photo be replaced by a text showing his desire to ""appear as little as possible, not to glorify [his] books, but to avoid the presence of an author who was entitled to an independent existence."" A photo taken without him knowing by a paparazzi in a supermarket carpark was used as the writer's portrait for a long time before his friend Emmanuel Levinas revealed a few rare photographs of their youth. The fact that Maurice Blanchot did not oppose this release and the fact that this was his closest friend's deed, could be explained by what Bident calls ""the spacing of worry,"" as the revealed portraits were not up-to-date, similar to the postponed publications of his books L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Only a few photographs gathered on the central pages of the Cahiers de l'Herne issue dedicated to Maurice Blanchot and published in 2014 supplement these unique shots of the 20th-century's most secret writer. In his chapter ""The indisposition of the secret"" Christophe Bident devotes several pages to the almost total absence of images of this invisible partner, questioning the intellectual and psychological motivation of the writer who was aware of the inevitable future revelation of his appearance: ""Everything must become public. The secret must be told. The darkness must emerge. That which cannot be said must, however, be heard. Quidquid latet apparebit, all that is hidden, is that which must appear..."" Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) In general, Maurice Blanchot refused to be photographed even in private life as confirmed by the family of his sister-in-law Anna, who, revealed in a letter to her nephew that she had not taken any photographs of the writer, thus respecting his wishes. However, the photographs taken with his close family show us a perfectly willing Blanchot, and one even playing very elegantly with the image of himself that he projects to the photographer, generally his brother. As such, we discover an elegant man posing proudly on a boat pontoon or on the banks of the Seine, or more mysteriously, playing with lighting effects in the corner of an empty room. Here we see a real photographic staging, and a symbolic reappropriation of image, particularly in a surprising seated portrait of the writer holding the ""Inconnue de la Seine"" death mask in his arms, the well-known plaster head of a young woman supposedly drowned who adorned artists' studios after 1900. A true romantic legend, this sculpture with a mysterious post-mortem smile is at the heart of Aragon's novel, Aurélien, and haunts the work of artists at the beginning of the century, including Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti and Man Ray who produced a worrying photographic portrait of the mask at Aragon's request. Maurice Blanchot described the unknown woman as ""an adolescent girl with her eyes closed, but full of life with a smile so slender, so rich, [...] that we could believe that she was drowned in a moment of extreme happiness."" This photograph of an impervious Blanchot cradling the white mask of the ""Mona Lisa of suicide"" asserts itself as a true deconstruction of representation. It becomes an illustration, as perfect as it is enigmatic, of his literary work and of the ""silence of its own."" Numerous photographs bear witness to the same concern for the misuse of representation in favor of an aporetic symbolism, such as this full-length portrait of the writer dressed in black, blending into the receding perspective of buildings, but whose forehead only is encircled with a halo of harsh light that seems to spring from his skull and erase the roofs' contours. Or this other photograph where the light encircles half of an empty room with a halo and divides the pictures into two equal parts: a dark space where Maurice Blanchot holds his hands behind his back at the very edge, and a lit space, entirely empty with the exception of one of the writer's feet which dares to cross over. These photographs taken with his brother show a perfect mastery of image and of his artistic codes. Other photographs, with more classic compositions, bring a precious and unique testimony on Maurice Blanchot's life and on his family relationships, being the writer's hidden side and his one true anchor to physical life. Maurice Blanchot, with whom his closest friends only usually had telephone contact, lived most of his life with his family. First of all in the family home in Quain, then hosted by his brother René and his sister-in-law Anna, where he stayed even after René and subsequently Anna's death. Maurice also had the most significant correspondence with his mother and his sister Marguerite (more than 1400 letters) throughout their lives, sharing with them all aspects of his intellectual, social and political life. Finally, his niece Annick, daughter-in-law of his brother Georges, and his young nephew Philippe were almost the only people authorised to enter René, Anna and Maurice's apartment, where the writer lived as a hermit. It is incidentally this niece and her son - a photographer - who collected and preserved the precious photographic documents portraying the writer. Here we discover the slender figure of a man whose fragile constitution contributed to his dependence on his family, with whom he led a simple and happy life, posing naturally next to his mother, walking his nephew by the hand, sharing a family meal in the garden or talking in the living room. Blanchot's postures are those of a quiet man, not running from the lens and posing sometimes on the contrary with a certain, very assumed, dandyism. On several other photographs, Blanchot poses in the foreground in the same solemnly elegant pose, perfectly out of kilter with the landscape and the other people in the background. This repetition of the same pose in different settings gives Maurice Blanchot a ghostly, or at least unreal, presence. However, these photographs also give as much as they can some information about Maurice Blanchot's private life, his travels, his relationships, his everyday world with his family and the different periods of his life. The photographs collected here start with family portraits on bistre albumin prints, even showing Maurice Blanchot as a few months old infant, and finish with color analogue photographs on Kodak paper, in which the writer is seated very seriously on his velvet sofa weighing up the camera in a low-angle shot, or, mischievous in a green garden, is shown hiding his face behind a cat lovingly held in his arms. Finally, as if to close this unique album of the only writer who managed to make himself invisible to the world during his life, a head and shoulders photograph wearing a deep black sweater shows us the writer's radiant face that seems to laugh at the great trick he played on his contemporaries. With the exception of some identity shots and travel memories he took at the end of his life, this unique and complete content is the only photographic source of Maurice Blanchot, of his living environment and his family, this private circle voluntarily hidden from the gaze and interest of the public and his friends, yet at the root of the writer's contentious relationship with the outside world. The photographs in this collection are much more than a mundane documentation from the side-lines of Maurice Blanchot's work; they bear witness to the real mastery of the image, its perspective and its power of reflexivity. Like a final gift from the author of Thomas l'Obscur, these unique signs of his passage make the person who formerly disappeared behind his work suddenly reappear, bringing the miracle of his ""Toma"" (twin) to life: to be and not to be.
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 57913
€  35000.00

 
[BARBEY D'AUREVILLY Jules]
Portrait photographique dédicacé de Jules Barbey d'Aurevilly en tenue de roulier normand
Poirel, Paris s.d. (ca 1860), Cadre : 17x20cm / cliché : 9,5x12cm, une photographie encadrée. Photographie originale en tirage d'époque sur papier albuminé représentant Jules Barbey d'Aurevilly dans une excentrique tenue constituée d'une limousine et d'une cape de roulier normand. L'écrivain a apposé sa signature, à l'encre rouge, en bas du cliché. Le portrait est consigné dans un charmant cadre, présentant hélas quelques accrocs et fissures, sous un passe-partout recouvert d'une tapisserie rose. Nous n'avons pu trouver que deux exemplaires de cette photographie?: l'une, non dédicacée, au Musée Gustave Moreau et l'autre, présentant un envoi, cataloguée lors de la vente de la bibliothèque de J. C. D, amateur normand en 2005. Rare et étonnant portrait de l'écrivain qui, en 1845 dans son essai Du dandysme, faisait l'éloge du raffinement vestimentaire?: «?Un Dandy peut mettre s'il veut dix heures à sa toilette, mais une fois faite, il l'oublie. Ce sont les autres qui doivent s'apercevoir qu'il est bien mis.?» - Poirel, Paris s.d. (ca 1860), Cadre : 17x20cm / cliché : 9,5x12cm, une photographie encadrée. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 74719
€  2300.00

 
[DESTOUCHES Auguste] & [CELINE Louis-Ferdinand]
Portrait photographique d'Auguste Destouches, grand père paternel de Louis-Ferdinand Céline
J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet. Portrait photographique d'Auguste Destouches, grand-père paternel de Louis-Ferdinand Céline, d'après une peinture du temps, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio J. Couturier. Carton un peu rogné en marge basse. Légende manuscrite au dos. Le professeur de lettres du Havre compte parmi les personnages récurrents des œuvres de Céline?; ce modèle dont la carrière d'agrégé a longtemps résonné auprès de l'aspirant écrivain est puissamment évoqué dans la préface de Guignol's band (1944)?: «?Faut que je vous avoue mon grand-père, Auguste Destouches par son nom, qu'en faisait lui de la rhétorique, qu'était même professeur pour ça au lycée du Havre et brillant vers 1855. C'est dire que je me méfie atroce?! Si j'ai l'inclination innée?! Je possède tous ses écrits de grand-père, ses liasses, ses brouillons, des pleins tiroirs?! Ah?! redoutables?! Il faisait les discours du Préfet, je vous assure dans un sacré style?! Si il l'avait l'adjectif sûr?! s'il la piquait bien la fleurette?! Jamais un faux pas?! Mousse et pampre?! Fils des Gracques?! la Sentence et tout?! En vers comme en prose?! Il remportait toutes les médailles de l'Académie Française. Je les conserve avec émotion. C'est mon ancêtre?! Si je la connais un peu la langue et pas d'hier comme tant et tant?! Je le dis tout de suite?! dans les finesses?! J'ai débourré tous mes ""effets"", mes ""litotes"" et mes ""pertinences"" dedans mes couches... Ah?! j'en veux plus?! je m'en ferais crever?! Mon grand-père Auguste est d'avis. Il me le dit de là-haut, il me l'insuffle, du ciel au fond... ""Enfant, pas de phrases?!...""?» (Guignol's band, Denoël, 1944) - J. Couturier, Paris s.d. (ca 1900), 10,3x15,5cm, une photographie au format carte cabinet. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 75327
€  1700.00

 
[DELHAYE DESTOUCHES Charles] & [CELINE Louis-Ferdinand]
Portrait photographique de Charles Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline et sa famille
A. Lauga, Paris s.d. (ca 1900), 14,2x10,5cm, une photographie. Portrait photographique de Charles Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline posant avec sa femme et sa jeune fille Charlotte Destouches, la cousine «?Lolotte?» de Céline, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio parisien A. Lauga. Un manque dans le coin inférieur droit. Quelques traces de colle sur les bords. Légende manuscrite au dos. La vie de bohème de l'oncle Charles Destouches est contée à travers les excès du personnage de l'oncle Arthur dans Mort à crédit?: «?Il a vécu en vrai bohème, en marge de la société, dans une soupente, en cheville avec une bonniche. Elle travaillait au restaurant devant l'École Militaire. Grâce à ça, il faut en convenir, il arrivait à bien bouffer. Arthur c'était un luron, avec barbiche, velours grimpant, tatanes en pointe, pipe effilée. Il s'en faisait pas. Il donnait fort dans la ""conquête"".?» Mais la véritable histoire tragique de la mort de sa femme Joséphine, qui figure sur la photo, emportée par le choléra malgré les soins du docteur Proust - le frère de Marcel - se retrouve dans le personnage de l'oncle Rodolphe. Réunissant les vies de deux de ses oncles, Céline garde le caractère simplet de René et le deuil de Charles Destouches pour le personnage de Rodolphe qui perd la raison après la mort de sa femme phtisique?: ""Elle est morte dans sa chambre même au 'Rendez-vous'. Il voulait pas qu'on l'emmène. Il avait bouclé sa lourde. Il revenait chaque soir coucher à côté. C'est à l'infection qu'on s'est aperçu. Il est devenu alors furieux. Il comprenait pas que les choses périssent. C'est de force qu'on l'a enterrée. Il voulait la porter lui-même, sur ""un crochet"", jusqu'à Pantin. [...] ""Bonjour?! qu'il me faisait. Bonjour, mon petit fi?!... Tu la vois hein ma Rosine'..."" Il me désignait plus loin que la Seine, toute la plaine... un point dans la brume... ""Tu la vois"" Je lui disait ""Oui"". Je le contrariais pas.?» - A. Lauga, Paris s.d. (ca 1900), 14,2x10,5cm, une photographie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 76037
€  1700.00

 
BOUDARD Alphonse
Lettre manuscrite adressée par Alphonse Boudard à son grand ami le journaliste bruxellois, également grand ami et biographe de Georges Brassens, André Tillieu : ""Ton papier me parvient en vacances... enfin au bord de la mer où je gratte un peu pour la gloire d'Alain Delon... son prochain film!""
S.n., Paris 25 Août 1975, 21x27cm, une feuille. Lettre manuscrite datée et signée de 31 lignes d'Alphonse Boudard à son grand ami et compagnon de déjeuners arrosés le journaliste bruxellois André Tillieu qui fut, comme Alphonse Boudard, un grand ami de Georges Brassens mais aussi de Jean Giono. Une trace de pliure inhérente à la mise sous pli de la lettre, une inscription ""Manouche"" au crayon de papier en angle supérieur gauche de la missive. ""ami, ton papier me parvient en vacances... enfin au bord de la mer où je gratte un peu pour la gloire d'Alain Delon... son prochain film! Ca me comble ce que tu écris. C'est juste.. ll s'agit de dire tout ce qui doit être dit... que ça plaise ou non à ceux-ci ou à ceux-là. Mon personnage d'Herlier est très près de celui d'un certain lieutenant d'Héricourt... à la Libération. Dans la Gestapo il s'appelait Loutrel... et pour les faits divers il est devenu Pierrot. le. Fou. Tout cela est historique... En tout cas merci... les autres critiques ne mettent pas l'accent où il faut. Dis à Nucera de me prévenir lorsque tu viendras... qu'on puisse au moins casser une petite croûte entre amis. A bientôt. Salut et fraternité. ABoudard. ""Le Manouche"" c'est de l'alimentaire. J'ai fait de mon mieux pour ne pas la trahir."" André Tillieu le bruxellois, très proche ami et biographe de Georges Brassens, entretint une correspondance épistolaire avec Alphonse Boudard sur presque trente ans, de 1972 jusqu'à la mort de ce dernier en 2000. L'écrivain gouailleur parisien lui témoigna très rapidement son amitié, le considérant comme l'un des rares critiques à le comprendre parfaitement au point d'expliquer clairement dans ses chroniques ce que lui-même exprimait qu'incomplètement et parfois confusément dans ses livres. André Tillieu fit dès lors partie du petit cercle des véritables amis d'Alphonse Boudard au même titre que le Gros Georges (Georges Brassens), le Niçois (Louis Nucéra) et René Fallet avec lesquels il aimait partager de plantureux repas bien arrosés et les virées cyclistes. A mesure que la camarde lui enlevait petit à petit ses meilleurs amis, André Tillieu restera l'un des tous derniers potos d'Alphonse. - S.n., Paris 25 Août 1975, 21x27cm, une feuille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 79695
€  250.00

 
BRETON André (APOLLINAIRE Guillaume)
""Décembre"" : poème autographe de jeunesse dédié à Guillaume Apollinaire « J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre »
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé ""Décembre"", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention ""poème autographe"" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce « dandy révolté contre l'art et la guerre », qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur : Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs ""d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes"", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème « Aube » (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de « Décembre » témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe : « Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre ! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà ! Nous taire » Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: « Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même ». Le poème se situe un 25 décembre, étrange Noël peuplé de « missels en fleurs », de « Mages » et de « cloches gâles ». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle (« le bouchon de gui »), rappelant le surnom d'Apollinaire « Gui », qui figure dans ses poèmes et ses lettres. « Décembre » est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide : « Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être ! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint ? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre. » Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'œuvre du poète, peu après la publication de « Décembre » dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre ; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] «Décembre»: autograph youthful poem dedicated to Guillaume Apollinaire. «I would have savaged the life of your poor angel breast.» [ca 1917-1918] | 22.3 x 27.6 | single sheet in custom chemise and slipcase A remarkable autograph poem of youth by André Breton dedicated to Guillaume Apollinaire entitled «Décembre». 20 verses in ink on vergé d'Arches paper, composed in December 1915. This manuscript was copied between March 1917 and the beginning of 1918. This poem is presented in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the spine of the chemise in green morocco, pastedowns and endpapers of beige suede, a sheet of flexible plexiglass protecting the poem, case lined with green morocco, piece of green paper with caption «poème autographe» to bottom of upper cover of case, the whole by Thomas Boichot. Key poem of the author's pre-Dadaist period, it formed part of the set of 7 manuscript poems by Breton (known as coll. X. in the Œuvres complètes d'André Breton, volume I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Thiese poems of his juvenilia are carefully copied out in black ink on watermarked vergé paper. The small collection was addressed to his circle of friends and writers, most notably including Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, and his brother in arms André Paris. They were later published in his first collection, Mont de piété, which appeared in June 1919, published by Au Sans Pareil, established not long before by his friend René Hilsum. The precise dating of this set of autograph poems is made possible by the composition of the final poem in the set («André Derain»), written on 24 March 1917, which provides a definitive terminus post quem. An earlier version of the poem «Age», dedicated to Léon-Paul Fargue, appears in our collection under its original name, «Poème». Dated by the author 19 February 1916, the day of his 20th birthday, and composed 10 days previously (according to his letters), it was not retitled and reworked until its publication in July 1918 in Les Trois Roses. Judging by the similarities to things published before this last poem, the seven autograph poems were probably written during 1917 or at the beginning of 1918, while Breton was doing his residency in Val-de-Grâce and where, significantly, he made the acquaintance of Louis Aragon. The poems that make up Mont de piété represent a rare and valuable insight into his youthful influences at the dawn of his joining the Dada movement and his discovery of automatic writing. Quite short and sometimes sibylline, one detects Symbolist highlights borrowed from Mallarmé, whom he rediscovered at poetry mornings in the théâtre Antoine and the Vieux-Colombier accompanied by his schoolfriend Théodore Fraenkel. During the first month of the War, Breton also dedicated himself to Rimbaud, plunging into Les Illuminations, the only work he carried with him in the confusion and haste that followed the outbreak of war. From his readings of Rimbaud were born the poems «Décembre», «Age», and «André Derain», while he borrowed Apollinaire's muse Marie Laurencin to whom he dedicated «L'an suave». The author's poetic inheritance was particularly marked by Paul Valéry, with whom he corresponded from 1914. Valéry played a considerable role in the writing of the poems of Mont de piété with the advice he gave the young poet. Admiring his disciple's audacity, who addressed each of these poems to him, he characterized the poem «Façon» (1916) thus: «The theme, language, scope, meter, everything is new, in the style, the manner of the future» (Letter of June 1916, Œuvres complètes d'André Breton, vol. I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). These essential buds of Breton's youth were written between his seventeenth and twenty-third year. Taken by surprise in Lorient by the declaration of war, he became a military nurse, serving in several hospitals and on the front during the Meuse offensive. In Nantes, he met Jacques Vaché, who inspired him to undertake a project of collective writing, as well as encouraging him to have illustrated the future collection that was to become Mont de piété, a task eventually undertaken by André Derain. His intimacy with this «dandy revolting against art and war» who shared his admiration for Jarry and his contact with the mental patients of the Saint Dizier neurological and psychiatric centre, marked a decisive stage in the birth of Surrealism. Posted to the Val-de-Grâce from 1917, Breton found in Paris the necessary literary vibrancy for his poetic quest and began reciting Rimbaud in the company of Aragon. It was thanks to Apollinaire that he became friends with Soupault, the future co-author of Champs magnétiques, and Reverdy, founder of the review Nord-Sud, which went on to publish the poems of Mont de piété. The seven poems of the collection were printed in avant-garde reviews (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) between 1917 and the beginning of 1919. Four of the seven poems were dedicated to friends and masters of the author: Léon-Paul Fargue, and above all Apollinaire, to whom Breton devoted a paper in L'éventail. Breton also paid homage to Marie Laurencin and André Derain, creators of «plastic works that are still completely new, exposed to an almost unanimous rejection and intolerance» that were dear to Breton throughout his life (XXe siècle, n°3, June 1952). With these dedications, he increased the number of complex allusions, dedicating to one a poem inspired by the other, as in for instance «Age», dedicated to Léon-Paul Fargue, which echoed Rimbaud and his poem «Aube» (Les Illuminations, 1895). The correspondence and friendship between the two poets began with the dedication of this poem, which Breton wrote in 1915. Apollinaire immediately spotted, in these lines that Breton had entrusted to him «a striking talent» (letter of 21 December 1915). Still under the spell of Rimbaud and the late Symbolism of Valéry when he wrote this poem, Breton found in Apollinaire a new poetic direction and told him a year later: «I confessed without protest the attraction you held for me. The seduction was so overwhelming that I cannot, for the moment, write about it.» The fractured structure of «Décembre» is testimony to a change that was already proceeding in the young poets work, 21 at the time. Alexandrines were set beside verses of a few syllables that dismantled meter. «At 25, the hotel with its [plug of [mistletoe I dodge the unjust spawn, O [white [soil! Hello - Europe languishes in [next [year's flames The song of the fennel - and [there [you are! We stay silent.» Breton also sent the poem to Valéry on the 14th December, who remarked on his new technique: «As to the very singular verses with their bold breaks, their allure broken and illuminated by the flash of the soliloquies at the corner of the fire, I find them an interesting study of something else, a new test of yourself.» The poem is set on the 25th December, a strange Christmas peopled by «flowering missals», «Mages» and «mangy clocks». Breton inserted another subtle dedication to his model (the «plug of mistletoe»), playing on Apollinaire's surname (Gui), which figures in his poems and his letters. «Décembre» is also the first poem by Breton directly to mention the War, and finishes on a dark image. «Private, Over there, conscript of the earth and [the standard, to be! And my arms, their warm creepers [that held you fast? - I would have savaged the life of your [poor angel breast.» This mark of admiration from Breton was followed by a study devoted to the poet's work, shortly after the publication of «Décembre» in L'Éventail on the 15 February 1919. As well as his influence as a poet and an art critic, Apollinaire posthumously contributed significantly to the birth of the post-War avant-garde movements: for if Breton was to be the theoretician behind Surrealism, it was nonetheless Apollinaire who invented the word, not to mention introducing Breton and Soupault. An extremely rare and fascinating manuscript from the young André Breton, dedicated to Apollinaire, the first Surrealist and guide for the new generation of post-War poets.
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Boeknummer: 64269
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 BACLER D'ALBE, Marc (1805-1887) d'après les dessins de son père:, Souvenirs Pittoresques du Général Bacler d'Albe. (10e) Cahier. Ensemble de 22 vues lithographiées.
BACLER D'ALBE, Marc (1805-1887) d'après les dessins de son père:
Souvenirs Pittoresques du Général Bacler d'Albe. (10e) Cahier. Ensemble de 22 vues lithographiées.
à Paris, à la Lithographie de G. Engelmann, rue Louis le grand N° 27 au coin du Boulevard, s.d., ca. 1820, 28x38 cm, collection de planches divers, tirée de 'Souvenirs Pittoresques de Suisse, Italie et France' le 'n° 10' à été mis à la main, non relié dans la brochure originale avec titre imprimée (couverture avec déchirure).
¶ La collection des ces 'incunables de la lithographie' ont été lithographiée par Engelmann. C'est bien lui qui a introduit le procédé de la lithographie en France (Perret). La collection complète est illustré de 100 planches, notre collection em comprend 22: N° 28: Pont d'Arcole / 30 Vue de Grenoble, rive droite de l'Isère / 35 Fabrique à Pont de Royau en Dauphiné (tache d'eau) / 36 Le Pont de Royan en Deuphiné / 37 Le jour de Cuisine au Camp /39 Ruines d'un château antique appellé la Tour de Crèst / 41 Françoise Cantinière / 42 Chartreuse de Romans en Dauphiné (tachée) / 46 Torrent de la Roche Baudin / 47 Vue de Grenoble rive gauche / 48 Vue de l'Ermitage près la cascade du Bouchot / 49 Un soldat blessé / 54 Roche tailliée, ruines de St. Barthelemi de Vals / 55 Entrée de Plombières / 59 Le Capitaine ne dinera pas / 67 La ville de Die sur la Dromme / 69 Ruines d'un Monastère à Dieu-le-fit / 72 Le Châzeau de Tournon sur le Rhône / 73 St. Sever à Vienne / 74 L'Eglise St. Pierre à Vienne / 75 Vue des anciens murs de Valence / 76 Montelegier (Drome). Louis Marc BACLER D'ALBE, est le fils du général, cartographe et grand artiste de l'Empire Louis Albert Guislain Bacler d'Albe. (1761-1824). En 1835 ou 1836, il épouse Emily de Villamil, fille de Felipe Martin de Villamil. Il est l'élève de son père et de Louis Hersent, lui-même élève de Jean-Baptiste Regnault. Plusieurs de ses tableaux sont exposés aux Salons de 1827 à 1833. Please notify before visiting to see a book. Prices are excl. VAT/TVA (only Switzerland) & postage. cf. Perret 209.
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Boeknummer: 100599
CHF 1200.00 [Appr.: EURO 1227.75]
Trefwoorden: engraving, engravings gravures alpinism, mountaineering alpinisme print, engraving, prints, engravings estampe graphic, graphics graphique Albe, Louis d' Engelmann, G.

 BARIC, [Jules Jean Antoine], Les Autrichiens En Italie
BARIC, [Jules Jean Antoine]
Les Autrichiens En Italie
Paris: Arnauld de Vresse, Editeur, [1860]. Eighteen Hand-Colored Lithographs Depicting the Antics of the Austrian Army During the Italian Campaign of 1859. BARIC, [Jules Jean Antoine]. Les Autrichiens en Italie. Par Baric. Paris: Arnauld de Vresse, Editeur, [n.d. ca. 1860]. First (only?) edition. Folio (13 1/4 x 10 inches; 336 x 254 mm.). Pictorial hand colored lithograph title and seventeen un-numbered hand-colored lithographed plates depicting the antics of the Austrian army. The plates are captioned below. All plates heightened with gum arabic. Plates lithographed by Génix. Modern quarter dark brown cloth over marbled boards, spine lettered in gilt, marbled endpapers. Original pictorial lithographed front wrapper (same image as title) on thin yellow paper bound in. An excellent copy of this very scarce album in which Baric humorously caricatures the antics of the Austrian army during the Italian campaign of 1859. Jules Jean Antoine Baric (ca. 1825 or 1830-1905) illustrated several books of caricatures or cartoons for Arnauld de Vresse between 1857 and 1863. He also illustrated Les Fourberies d'Arlequin and Ou Diable L'Esprit Va-T-Il se Nicher. The Italian campaign of 1859, also called the Second War of Italian Independence, saw the armies of the French Empire and the Kingdom of Sardinia clash with those of the Empire of Austria. Its conclusion favorable to the Italians allowed the reunion of Lombardy with the Kingdom of Sardinia and to lay the foundations for the constitution of the Kingdom of Italy. Not in Bobins, Colas, Gumuchian, Hiler, Lipperheide, or BM. No copy has sold at auction since 1975. The Plates: 1. Le Piémontais - Que Diable! Quand on se pose en bretteur, on ne recule pas comme vous faites! Le Souave - Garde-toi toujours bien, mon fils, c'est peut-être pour ménage rune feinte que ce gros malin là rompt devant toi. 2. Gare les Quilles! 3. - Oh les français sont encore loin! - Pas tant qu'ça!..est-ce que nous ne sommes pas toujours prêts, nous autres? Tu as mal tourné ta lunette mon p'tit, et ton général aussi! 4. AVANT L'INTERVENTION FRANÇAISE. - Si il puche, ch'l'égrase! Terteufel! 5. - Qué qu'c'est que c't oiseau là? Ait i'laid! - Tu n'vois pas qu'c'est un phénomène? il est malade..ça vit très difficilement les phénomènes, et si on ne réglait pas leur nourriture, ils seraient bientôt dans le Royaume des Taupes! 6. - Grâce!! - Tu as fouetté des femmes qui te demandaient grâce aussi!.. - Men gott! Cétre pas mon faute! Cétre la gonsigne: Si che ne leur affre bas tonné le schlag, che l'affre reçu!!! 7. Aussi braves que généreux!.. 8. - Mon gros, je conçois que tu desires rester sur le Pô! Nonobstant je te conseille dans l'intérêt de ta santé, de ne pas tant tourner autour. 9. Les Canards l'ont bien passé, tire lire lire. 10. - Pattus bar tes français téguisés en Italiens, pattus bar tes Italiens téguisés en français, che n'y rien gombrendre: - ce qu'il être blus glair c'est nous être tuchurs pattus!! 11. - Soldats! Si fus affre été vaincus par des Italiens, c'est que c'etait des vrançais téguisés en Italiens! Mais ici ce sont des Italiens téguisés en vrançais ce sont eux qui fus affre pattus à Novarre! Vous êtes six gontre un..marchez..et vous aurez la fictoire!!! 12. - Rends toi ou tu es mort! - Terteffle, le chenéral nous affre vichus tetans! c'être pas un Italien téguisé lui barle trop pien vrançais ça je me rends!.. 13. - Eh pien? Affre-fus aviché que dude manivesdation en fafeur tes repelles, il être bunie des beines les blis séfères? - Mas chénéral, les repelles il être maîtres te la fille..et en téménachant nous affre uplié la crosse gaisse! - Terteuffle! Fus affre tonc pertu la poule!! - Nein! Ma chénéral, nous affre den upon, mais ces vrançais c'être bas tes hommes, c'être tes tables!!! 14. APRÈS L'INTERVENTION FRANÇAISE. - Franchement, c'eut été dommage de ne pas donner un coup de main à ce p'tit là! 15. - Ces queux d'Autrichiens, ils n'ous auraient s'ment pas offert un canon, d'un temps qui fait si soif. - Heureusement nous nous sommes servis nous mêmes! 16. - Pigeon vole! Autrichien vole! - Comment! Est-ce que ça a des ailes, ces Autrichiens? - Qu'est-ce qui te parle d'aile? est-ce que piller et voler c'est pas synagogue? 17. On n'est pas des Turcs. .
-- David Brass Rare Books (ABAA/ILAB)Professionele verkoper
Boeknummer: 05337
USD 4500.00 [Appr.: EURO 4195.5]
Trefwoorden: Books in French Caricatures Naval and Military French Caricature

 
Bartillat, Christian de [ Editions Stock ] [ Miller, Henry (1891-1980) ]
A typed-letter-signed by Christian de Bartillat, president of Editions Stock to Henry Miller, dated 31 janvier 1978
Paris, 1978. 30x20cm, 2 pages..
¶ This is an original one-page single-side single-spaced original typed letter of 27 lines signed by the president of the French publishing house Editions Stock to American author Henry Miller. The letter reads in part: "...En ce qui concerne ' Henry Miller et son destin' de Jacqueline Langmann, nous n' en avons malheureusement pas beaucoup vendu ( 1150 ex.) C'est domage, car c'est un grand livre et j'ai autant d' admiration et d' amitié pour Jacqueline Langmann que vous en avez vous-même. En ce qui concerne les " Entretiens", si vous en voulez lá-bas, il est trè s facile pour moi de vous les faire parvenir, ainsi que les "Books of Friends", mais bien sûr ils sont en francais. Je vous adresse quelques exemplaires [...] Girodias: Le 1 er tome "J'arrive" a eté très bien. L' avez-vous lu? Je vous enverrai d' autres ex. si vous le déssirez. Seulement Maurice croyait en vendre 100,000 . Vous savez, il est comme ca. Je l'aime beaucoup et nous attendons en France le second volume. Hier j'é tais à Rocamadour, Cahors, etc. J'ai bien pensé à vous dans cette grande patrie de l'homme de Cromagnon. Vous vous souvenez sans doute de vos voyages là- bas...." ] . Attached with staple is a one-page single-side 14- line typed carbon of Bartillat's letter to Miller's French agent, Georges Hoffman, dated 30 janvier 1978, concerning three of Miller's works : the contract for 25,000 francs for " My Bike and Other Friends"; "Max et les Phagocytes" and " Entretiens de Pacific Palisades".
-- Expatriate Bookshop of DenmarkProfessionele verkoper
Boeknummer: BOOKS018779I
USD 150.00 [Appr.: EURO 140]
Trefwoorden: American Literary History, Henry Miller, French Publishing, , , , , ,

 NUMA (pseudonym of Pierre-Numa BASSAGET); BASSAGET, Pierre-Numa, Le Tohu-Bohu Plaisant
NUMA (pseudonym of Pierre-Numa BASSAGET); BASSAGET, Pierre-Numa
Le Tohu-Bohu Plaisant
Paris: Chez Bulla Frères, 1850. The Chaos and Pleasantries of Human Relationships NUMA (pseudonym of Pierre-Numa BASSAGET). Le Tohu-Bohu Plaisant. Paris: Chez Bulla Freres, [ca. 1850]. Folio (16 1/4 x 12 1/8 inches; 413 x 308 mm.). Sixty superb hand colored lithograph plates + duplicates (with different hand coloring) of numbers 39 & 40 and an additional smaller (mounted) hand colored lithograph at end. All plates mounted on stubs. Some light sporadic foxing affecting many of the plates. Bound by Pagnant ca. 1920, stamp-signed on verso of front free endpaper. Three quarter red straight-grain morocco over red diced cloth boards ruled in gilt, smooth spine decoratively tooled and lettered in gilt, gray marbled endpapers, top edge gilt. Apart from the sporadic foxing a wonderful copy of this exceptionally rare and amusing look at the personal side of Parisian life in the early nineteenth century. Le Tohu-Bohu Plaisant means chaos, confusion and pleasantries of human relationships.. The only auction records that we could find was a single plate: number 18 "Gloire à Venus, gloire à Bacchus" (sold in at a Paris auction in 2021 (Euros 1,504); and a collection of sixteen plates only which was sold at Parke-Bernet Galleries, New York in March 1959. The Paris Musée Collections have just one of the plates: number 6. La Pie aux Bois. (The Magpie in the Woods). Pierre-Numa Bassaget, aka Numa (French artist, lithographer & printmaker active 1830-1854). He was a contributor to Le Charivari and La Caricature. He illustrated Costumes Civils et militaires depuis le ve. siècle.. [1833-1835] Colas 2228, Hiler, p.68; Fantaisies Gracieuses [1850] Colas 2229; Costumes Cosmopolites [184-?] Colas 2230, Hiler, p. 68; Caricatures anti-cholériques, 1832. Hiler p.68, Lipperheide 3670; La Guirlande choix de Danses a caractère de tous le pays, and Moeurs et Usages (Beraldi X, p.273), all of which are excessively rare. The Plates: 1. Où dinon nous aujourd'hui? Where are we dining today? 2. L'as de trefle! C'est de l'argent. The ace of clubs! It's money. 3. Mademoiselle! Encore un autre. Miss! Yet another. 4. Nos succès sont certains. Our successes are certain. 5. Un moyen d'Introduction. A means of introduction. 6. La Pie aux Bois. The Magpie in the Woods 7. Quand on a tout perdu et qu'on n'a plus d'espoir!!! When we have lost everything and we have no more hope!!! 8. Nous demandons les Russes et les Anglais. We ask for the Russians and the English. 9. Distractions du matin. Morning distractions. 10. Une chère connaissance. A dear acquaintance. 11. L'appétit vient en mangeant. Appetite comes with eating. 12. C'est toujours comme ça. It's always like that. 13. Les Maris pêcheure. Fisher Husbands. 14. Oh!! Les beaux hommes. Oh!! The handsome men. 15. Paul & Virginie. Paul & Virginia. 16. Un gibier de Roi. A king's game. 17. Le plus altéré des trois n'est pas celui qu'on pense. The most altered of the three is not the one we think. 18. Gloire à Vénus, gloire à Bacchus. Glory to Venus, glory to Bacchus. 19. Un malheur n'arrive jamais seul. A bad thing never comes alone. 20. A tout malheur, bonheur est bon. In all misfortune, happiness is good. 21. Une lecture sans profit. Unprofitable reading. 22. Une fiévre brûlante. A burning fever. 23. La Culipe orageuse. The Stormy Culipus. 24. Un bon coup de queue. A good kick. 25. Je ne trouve plus ma rosette! I can't find my rosette anymore! 26. Vois dans la Psyché, comme il est petit. See in the Psyche how small he is. 27. Pourra-t-il tenir tout ce qu'il promet. Will he be able to keep everything he promises. 28. Oh! Gaston! Ces boucles me lient à toi. Oh! Gaston! These curls bind me to you. 29. Le jeu de Dames. Checkers game. 30. Chacun prend son Plaisir où il le trouve. Everyone takes his Pleasure where he finds it. 31. Ce qu'on désire. What we desire. 32. Ce qu'on rêve. What we dream. 33. Seule? Hélas oui!.. Only? Unfortunately, yes!.. 34. Finis donc! Tu me mouilles. So finish! You wet me. 35. La veille des épousailles. The day before the wedding. 36. Il aurait bien dû m'envoyer la paire. He should have sent me the pair. 37. Le Champagne et l'Amour (1ére Bouteille). Champagne and Love (1st Bottle). 38. Le Champagne et l'Amour (2me Bouteille). Champagne and Love (2nd Bottle). 39. Le Champagne et l'Amour (3me Bouteille). Champagne and Love (3rd Bottle). 39bis. Le Champagne et l'Amour (3me Bouteille). Champagne and Love (3rd Bottle). 40. Le Champagne et l'Amour (4éme Bouteille). Champagne and Love (4th Bottle). 40bis. Le Champagne et l'Amour (4éme Bouteille). Champagne and Love (4th Bottle). 41. Le Champagne et l'Amour (5éme Bouteille). Champagne and Love (5th Bottle). 42. Le Champagne et l'Amour (6me Bouteille). Champagne and Love (6th Bottle). 43. Il vaut mieux glisser sur le gazon que sur la glace. It is better to slide on grass than on ice. 44. Une chambrée de Rats. A room of Rats. 45. Des Messieurs trop presses. Gentlemen in too much of a hurry. 46. Une noce sans les grands Parents. A wedding without the grandparents. 47. La Perdrix mouillée est facile à prendre. The wet Partridge is easy to take. 48. Il vaut mieux tenir que courir. It is better to hold on than to run. 49. Le Départ. Departure. 50. Le Retour. The return. 51. La leçon de Mazurka. Mazurka's lesson. 52. Le leçon de Schottisch. Schottisch's lesson. 53. Le bon Ménage. The Good Household. 54. Le mauvais Ménage. The Bad Household. 55. L'entrée au Bain. Entrance to the Bath. 56. Les loisirs du Bain. Bath recreation. 57. La Toilette. The toilet. 58. Les Peureuses. The Frightened. 59. La sortie de Bain. Leaving Bath. 60. Une visite trop matinale. Too early a visit. [61]. [Unnumbered/Untitled] (8 3/4 x 7 1/8 inches; 222 x 181 mm.). .
-- David Brass Rare Books (ABAA/ILAB)Professionele verkoper
Boeknummer: 05422
USD 24500.00 [Appr.: EURO 22841.75]
Trefwoorden: BASSAGET, Pierre-Numa Books in French Caricatures Fashion French Caricature

 BEAUMONT, Charles-Édouard de, Les Vésuviennes [and] Quartier de la Boule Rouge [and] la Guerre Des Femmes [and] Fariboles [and] Au Bal Masqué [and] Les Jolies Femmes de Paris
BEAUMONT, Charles-Édouard de
Les Vésuviennes [and] Quartier de la Boule Rouge [and] la Guerre Des Femmes [and] Fariboles [and] Au Bal Masqué [and] Les Jolies Femmes de Paris
Paris: Chez Aubert & Cie. Editeurs, 1848. Three incredibly rare suites by Charles Beaumont bound together in one album Together with Eighteen Hand Colored Lithographs from Three of his Other Works BEAUMONT, Charles-Édouard de. Les Vésuviennes ou les Soldats pour rire.. complete [and] Quartier de la Boule Rouge.. complete [and] La Guerre des Femmes [and] Fariboles [and] Au Bal Masqué [and] Les Jolies Femmes de Paris [The Pretty Women of Paris]. Paris: Chez Aubert & Cie. Editeurs, [1846-1849]. Three incredibly rare complete suites by Charles Beaumont, together with eighteen hand colored lithographs from three of his other works, bound together in one album. A total of fifty-seven hand colored lithographs and forty black & white lithographs. Folio (13 1/8 x 10 inches; 334 x 254 mm.). Late nineteenth century quarter red morocco over marbled boards, spine with five raised bands ruled in blind and lettered in gilt, marbled endpapers. Les Vésuviennes ou les Soldats pour rire.. Paris: Au Bureau du Charivari, [1848]. Complete. Pictorial lithograph title and twenty superb hand-colored lithograph plates, all heightened with gum arabic. All plates mounted on stubs. Quartier de la Boule Rouge. Paris: Au Bureau du Charivari, [1847-48]. Complete. Nineteen superb hand-colored lithograph plates, all heightened with gum arabic. All plates mounted on stubs. La Guerre des Femmes. Paris: Au Bureau du Charivari, [ca.1848]. One superb hand-colored lithograph plate, heightened with gum arabic. Mounted on a stub. Fariboles. Paris: Au Bureau du Charivari, [1848-49]. Three superb hand-colored lithograph plates, all heightened with gum arabic. All plates mounted on stubs. Au Bal Masqué. Paris: Au Bureau du Charivari, [1848]. Fourteen superb hand-colored lithograph plates, all heightened with gum arabic. All plates mounted on stubs. Les Jolies Femmes de Paris. Paris: Au Bureau du Charivari, [1846]. Complete. Forty superb black & white lithograph plates. All plates mounted on stubs. The twenty superb hand colored lithographs in Les Vésuviannes depict an imagined state of society in which there is great suffering and injustice, in which women take the functions of national guards and policemen. The title is linked to the resumé of a radical feminist group that actually existed following the February revolution which militated the female military service the ability to dress like men, as well as women for the equality in housework. Historically, the first community of Vesuvius was established in Belleville. On March 26, 1848, at the foot of the Vendôme column. A whole legion of young women from 15 to 30 years old passed behind a tricolor banner with the word 'Vésuviennes'. At noon, they went to the city hall, to ask for the help and protection of the provisional government. The Vésuviennes were a radical feminist group that existed in France in the middle of the 19th century. They chose their name (derived from Mount Vesuvius) because, in their words, "Like lava, so long held back, that must at last pour out around us, [our idea of feminist equality] is in no way incendiary but in all ways regenerating." With the overthrow of King Louis-Philippe of France in 1848, the newly formed Republic lifted all restrictions on the press and assembly. This encouraged a proliferation of new feminist publications, organizations, and groups. The Vésuviennes were among the latter. Considered to be the most radical of all of the feminist factions of the time, the Vésuviennes promoted female military service, the right of women to dress the same as men, and legal and domestic equality between husband and wife, even as that extended to the distribution of household chores. Most Vésuviennes were between the ages of 15 and 30, unmarried, poorly paid workers. Even some other feminists disapproved of their tactics, which included wearing culottes (not unlike the bloomers worn by radical American feminists at the time) and staging frequent street demonstrations. The image of a young woman in culottes came to represent all feminists to some, as can be seen in the caricatures of Charles-Édouard de Beaumont, one of several artists who satirized the efforts of feminists of the period in popular political papers such as Le Charivari. Until recently the existence of this feminist organization was regarded as genuine, if poorly documented. Some historians have recently argued that the organization was itself "a burlesque creation of the French police who drew up a constitution for it and provided it with prostitutes as members". (Wikipedia) Charles-Édouard de Beaumont (1821-1888) was one of the great caricaturists and lithographers that illustrated the beautiful pages of Charivari and other fashionable image journals. He produced all the illustrations for the picturesque Revue, Le Diable Amoureux (The Devil in Love) and many of the illustrations for the 1844 edition of Victor Hugo's Notre-Dame de Paris. Often criticized for drawing too much inspiration from Paul Gavarni, he published between 1228 and 1273 lithographs in the years 1842 to 1866. In 1879 he co-founded the Societe d'Aquarellistes Francais in 1879, where he exhibited several watercolors. De Beaumont's satirical images of gender relations are not always as progressive as this description of the series might suggest. In 1848, after Au Bal Masqué, de Beaumont stopped depicting women in acceptable female roles and instead reconnected them to the role of prostitute. He would also reverse their gender roles to support an antifeminist backlash prompted by a conservative political climate. Out of this same school of thought, de Beaumont authored a book titled The Sword and Womankind that attributes a range of historical calamities to the deeds of wayward women. For example, depictions of women castrating men and enacting other violent acts spread from the belief that women were responsible for the failure of the 1848 revolution. The Plates: Les Vésuviennes (The Vesuvians) 1. Mâme Coquardeau, j'te défends d'aller au rappel..n'y a pas d'bon sens de me laisser comme ça avec trois enfans sur les bras..et pas de biberon!.. Mâme Coquardeau, I forbid you to go to the rappel..it doesn't make sense to leave me like that with three children on my arms..and no bottle!.. 2. Grosse Ronde-Major. Big Round-Major. 3. Entre Deux Patrouilles. Between Two Patrols. 4. Tambour, tes flas commencent à être agréables mais trop souvent tes ras sont rates!.. Drum, your flas are starting to be nice but too often your ras are misses!.. 5. Tiens, Virginie c'est la première fois qu'on peut se flatter de m'avoir mise au pas!.. Hey, Virginie, it's the first time you can flatter yourself that you've brought me to heel!.. 6. Comment pt'ite malhureuse, je te donne un état honorable, je te mets dans les chemises d'homme, et v'là que je te r'trouve dans les culottes d'une Vésuvienne..va, tu n'es plus ma fille!.. How unfortunate you, I give you an honorable status, I put you in men's shirts, and here I find you in the panties of a Vesuvian woman.. come on, you're no longer my daughter !.. 7. Qui vive?.. Eh! mais je ne me trompe pas, c'est m'am'selle Virginie! N'y a pas de Virginie qui tienne..réponds au qui vive ou j'témbroche!.. Who lives?.. Hey! but I'm not mistaken, it's madame Virginie! There's no Virginia that holds .. answer the question or I stumble!.. 8. Danger d'insulter une femme armée. Danger of insulting an armed woman. 9. Il est gentil tout d'même notre vivandier..allons versez, petit.. He is nice all the same, our vivandier.. let's pour, little one.. 10. Me conseilles-tu de me mettre une barbe?.. Do you advise me to put on a beard?.. 11. Allons habille-toi, Clorinde, essaye ton uniforme..je t'apporte une carabine toute neuve, elle est à piston.. Tiens j'croyais qu'il n'y avait que la trompette de m'sieu Dufrène qui était a piston! Come on, get dressed, Clorinde, try on your uniform.. I'm bringing you a brand new rifle, it's piston-powered.. Well, I thought only M'sieu Dufrène's trumpet was piston-powered! 12. Entre camarades. Between comrades. 13. Prête-moi donc la plume de ton chapeau de paille d'italie, j'ai envie de l'ajouter encore á mon panache.. So lend me the feather of your Italian straw hat, I want to add it to my panache.. 14. Phrasie..recouds-moi rien que ce bouton là, je n'peux pas sortir sans ça!.. Plus souvent!.. Phrase.. sew me back on just that button, I can't go out without it!.. More often!.. 15. Sergente..voici un homme à fourrer au violon..la patrouille l'a surprise au moment même ou il était en train d'être battu par sa femme..elle était bien fatigue, faut que ce soit un fier gueux!.. Sergente..here is a man to fuck with the violin..the patrol surprised him at the very moment when he was being beaten by his wife..she was very tired, he must be a proud beggar!.. 16. Caporale, faites courir après un homme qui se sauve..il m'a offense moi factionnaire!.. Il fallait l'arrêter toi mème!.. Je n'ai pas pu..il m'a insultée par derrière..le lâche!.. Corporal, run after a man who is running away..he offended me, sentry!.. You had to stop him yourself!.. I couldn't..he insulted me from behind..the coward !.. 17. Un homme découvert pour avoir été surpris. Bourgeois, si vous voulez ravoir votre chapeau c'est cinq sous!.. A man discovered to have been surprised. Bourgeois, if you want your hat back, it's five sous!.. 18. Pour un Mobile. For a Mobile. 19. Eh! bien pékines..qu'est-ce que vous attendez encore pour vous enrôler dans mon regiment? Hey! good beijing.. what are you still waiting for to enroll in my regiment? 20. Enrolement des Vésuviennes dans le parti Napoléonien. Joséphine Frenouillot abuse de sa resemblance avec Napoléon pour faire croire à sa troupe que l'Empereur n'est pas mort, comme la police en avait fait courir le bruit. Enlistment of the Vésuviennes in the Napoleonic party. Joséphine Frenouillot abuses her resemblance to Napoleon to make her troops believe that the Emperor is not dead, as the police had spread the rumor. Quartier de la Boule Rouge (19 hand colored plates): 3. Je ne sais pas trop si je dois vous pardoner..vous êtes un despote..un tyran!.. I don't know if I should forgive you..you are a despot..a tyrant!.. 9. Le soir où il n'y a ni Ranelagh, ni Mabille, ni Château-Rouge. The evening when there is neither Ranelagh, nor Mabille, nor Château-Rouge. 17. Le Monsieur qui ne se fait pas announcer. The gentleman who does not announce himself. 18. Tiens..on dirait que votre bague est faite pour mon doigt..allons, bon, voilà que je ne peux plus la retirer!.. Here.. it looks like your ring was made for my finger.. come on, now I can't take it off!.. 19. Une Lettre d'Amour de Quatre Pages. Post-Scriptum. Mon cher ami, pourriez-vous m'envoyer cinq cents francs. A Four Page Love Letter. Post Scriptum. My dear friend, could you send me five hundred francs. 21. Un mauvais quart d'heure. A bad quarter of an hour. 22. C'est rempli de sentiment cette lettre-là..il doit demeurer au cinquième.. This letter is full of feeling..he must live on the fifth floor.. 24. Envoyé extraordinaire et plénipotentiaire. Envoy Extraordinary and Plenipotentiary. 25. Les seules chaînes que les femmes se décident à porter volontiers. The only chains that women decide to wear willingly. 28. Passée à l'état de maîtresse..de table d'hôte. Passed to the state of mistress.. of table d'hôte. 26. Ma nièce a droit à des dommages-intérêts, puis qu'il a promis de l'épouser..dans un cabinet de chez Véfour..non, dans un cabinet de la maison d'or.. Je ne puis pas me charger de cette affaire là, du moment où c'est une question de cabinet!.. My niece is entitled to damages, since he promised to marry her..in a practice at Véfour..no, in a practice at the Maison d'Or.. I can't take care of that case. as long as it's a matter of practice!.. 27. Après un excellent diner, il n'y a rien de tel que du vrai moka.. Et il y a encore des chipies qui osent dire que nous ne vivons pas bien!.. After an excellent dinner, there is nothing like real mocha.. And there are still bitches who dare to say that we do not live well!.. 31. Un Nouveau Prétendant. La dame à part - Il n'est pas déja trop bien..mais après ça, cette année-ci les chinoiseries sont à la mode!.. A New Suitor. The lady apart - He is not already too good..but after that, this year the chinoiseries are in fashion!.. 32. Je suis venu cinq fois hier sans vous trouver, madame!.. Mais puisque je vous dis que je suis allé poser des sangsues à ma tante.. N'y a pas de sangsue qui tienne..je suis venu cinq fois!.. I came five times yesterday without finding you, madam!.. But since I tell you that I went to put leeches on my aunt.. No leeches..I came five times!.. 33. Je ne prise jamais madame.. Vous préferez sans doute le cigarre..j'en ai d'excellens!.. I never break madam.. You probably prefer the cigar.. I have some excellent ones!.. 40. C'est que je suis bien embarrassée pour lui donner son congé comme ça, du jour au lendemain.. Faut lui dire que ta famille trouvant que tu as mené assez long-tems la vie de garçon, a résolu de te marier dans les quarante huit heures.. It's because I'm very embarrassed to give him his leave like that, overnight.. You have to tell him that your family, finding that you've lived the life of a bachelor for quite a long time, has resolved to marry you within forty-eight. time.. 45. Les affaires reprennent, le barons reviennent. Business resumes, the barons return. 47. C'est drôle!..voilà plus d'un quart d'heure que le gros monsieur marié d'en face est sorti et le petit jeune homme d'à côté n'est pas encore entré..faut qu'il soit malade!.. It's funny!..It's been more than a quarter of an hour since the fat married gentleman opposite left and the little young man next door hasn't come in yet..he must be sick !.. 49. Tiens, tu dis que tu as mal à l'estomac, et voilà ton régime!..Puisque c'est de la tisane de Champagne, ça ne peut que me faire du bien!.. Here, you say you have a stomach ache, and here's your diet!..Since it's Champagne tea, it can only do me good!.. La Guerre des Femmes (1 hand colored plate): 7. Complication de la crise. Complication of the crisis. Fariboles (3 hand colored plates): 10. Une vue au bord de la mer. A view by the sea. 15. Henriette, faut pas l'écouter..j'sais que c'est un communiste..il veut d'toute les femmes!.. Henriette, don't listen to him..I know he's a communist..he wants all the women!.. 22. Une copie qui coûtera l'original. A copy that will cost the original. Au Bal Masqué (14 hand colored plates): 17. Laisse le donc, c'pauv' petit, tu vois bien que le cigarre l'incommode..si nous le ramenions à sa maman? So leave him, you poor kid, you can see that the cigar bothers him.. if we took him back to his mum? 18. Deux costumes anciens mais également mal portés. Two old costumes but also badly worn. 19. C'est l'propriétaire qui nous donne congé, sous le prétexte que nous sortons trop tard et que nous rentrons trop tôt!..où allons nous nicher mon pauv Pierrot! It's the owner who gives us leave, on the pretext that we're going out 20. Portier, pourriez-vous nous dire si nous sommes chez nous!.. Doorman, could you tell us if we are at home!.. 21. Je ne veux pas t'écouter, bel Espagnol..la jalousie me rendrait trop malheureuse, toutes les femmes doivent être folles de toi! I don't want to listen to you, handsome Spaniard..jealousy would make me too unhappy, all women must be crazy about you! 22. Après Le Bal Masqué. Hussard Chamboran petite tenue. After The Masked Ball. Hussar Chamboran undress. 23. Est-y laid, ce sauvage là! N'en dis pas d'mal, Nini, c'est un Californien. How ugly is that savage! Don't say anything bad about it, Nini, he's a Californian. 24. Veux-tu finir, villain satyre, veux-tu bien ne pas m'embrasser comme ça..tu vas faire rougir ce mossieu qu'est à côté de nous..il s'est dèguisé en pharmacien, ce doit être un homme vertueux!.. Do you want to finish, villainous satyr, do you mind not kissing me like that..you're going to make this guy next to us blush..he's disguised himself as a pharmacist, he must be a virtuous man!.. 25. Un Pierrot Blanc. Fais-donc attention!..pour un Pierrot réactionnaire, tu vas trop en avant! A White Pierrot. So be careful!..for a reactionary Pierrot, you're going too far! 26. Ayez pitié d'un pauvre roi sans travail..un p'tit baiser pour l'amour de dieu! Mon brave homme!..j'ai mes pauvres!.. Have mercy on a poor king out of work..a little kiss for god's sake! My brave man!..I have my poor!.. 28. Jeune homme!..si vous vous livrez encore à des pas subversifs de l'ordre dans cette société, je vous ferai transporter au violon!.. Young man!..if you still indulge in subversive steps towards order in this society, I will have you transported to the violin!.. 29. Le Roi du Carnaval de 1850. The Carnival King of 1850. 31. Au Violon: Côté des hommes, Côté des Dames. Dis-donc, Nini, veux-tu que je te repasse un peu de ma philosophie? J'aimerais mieux du tabac! Violin: Men's side, Ladies' side. Tell me, Nini, do you want me to tell you a bit about my philosophy? I'd rather have tobacco! 45. Après le Carnaval. Le marchand - Un pantalon de débardeur, en velours, ça vaut trois francs! La dame - Allons donc!..un pantalon qui a eu tant de succés!.. Le marchand - Ça vaut trois francs, que je vous dis..et encore c'est parceque j'espére le vendre à un travailleur de la Californie..je lui ferai croire que c'est un pantalon d'Auvergnat!.. After Carnival. The Merchant - A pair of corduroy tank top pants is worth three francs! The lady - Come on!.. pants that have been so successful!.. The merchant - It's worth three francs, I'm telling you.. and again it's because I hope to sell them to a worker in the California..I'll make him believe it's Auvergnat pants!.. Les Jolies Femmes de Paris (40 black & white plates - complete) 1. Quelle chance..dire que je n'aurai eu une petite voiture à mes ordres que pendant un mois de ma vie, et ça tombe juste en fèvrier qui n'a que vingt huit jours!.. What luck..to say that I will only have had a small car under my orders for one month of my life, and that just happened in February, which is only twenty-eight days old!.. 2. Un monsieur qui cause sérieusement. A gentleman who talks seriously. 3. Etude sérieuse et au piano de la partition du Larifla, fla, fla. Serious study and at the piano of the score of Larifla, fla, fla. 4. Envoyée extraordinaire d'un Prince du nord, remise d'une missive et de plusieurs fourrures, prèsens diplomatiques. Envoy extraordinary from a Prince of the North, delivery of a missive and several furs, diplomatic presents. 5. Moi je n'aimerais que cette rivière en diamans.. Diable..voila des gouts peu modestes..filons!.. Me, I would only like this diamond river.. Devil.. here are not very modest tastes.. let's go!.. 6. Comment..Céline qui lit un livre de morale!.. Eh! mon dieu..il faut bien connaitre un peu de tout!.. How.. Céline reading a moral book!.. Hey! my god.. you have to know a bit of everything!.. 7. (Le monsieur lisant.) "Mon cher monsieur Bienaimé, pour solder un petit restant de compte avec ma blanchisseuse, j'aurais besoin ce matin de conq cent francs, si vous pouvez remettre cette bagatelle à Florine ma femme de chambre en un billet de la banque, vous l'obligerez.." (The gentleman reading.) "My dear Monsieur Beloved, to settle a little remaining account with my laundress, I would need five hundred francs this morning, if you can give this trifle to Florine, my chambermaid, in a note of the bank, you will oblige it.." 8. Prenons garde, la portiere nous écoute..je la soupçonne d'être un agent soudoyé par l'or de l'Angleterre!.. Let's be careful, the portress is listening to us..I suspect her of being an agent bribed by England's gold!.. 9. Deux philosophes qui étudient le monde du haut d'un balcon de la rue Notre dame de Lorette. Two philosophers studying the world from a balcony on rue Notre Dame de Lorette. 10. Voyons mon petit Jules..je ne peux pas être plus mal meublée que Clarisse..rien qu'une pendule rocaille..et tout le reste assorti.. Let's see my little Jules..I couldn't be worse furnished than Clarisse..nothing but a rockery clock..and everything else to match.. 11. Madame est sortie..elle est allée au bain.. Comment au bain..elle y est déja allé ce matin, de dix heures à midi!.. Madam went out..she went to the bath..How to the bath..she already went there this morning, from ten o'clock to noon!.. 12. On rend une petite visite à ce bon monsieur Thèodore. We pay a little visit to this good Mr. Theodore. 13. Il m'a acheté hier cette robe de cinq louis et demi.. Il s'est conduit en parfait gentilhomme.. He bought me this dress for five and a half louis yesterday.. He behaved like a perfect gentleman.. 14. On en est encore au respect! We are still respectful! 15. Madame, fut'il laisser entrer ce M'sieu?.. Il ne t'a pas dit son nom?.. Non..mais il m'a l'air bien comme il faut..il fume du Camphre!.. Madame, was he to let this gentleman in?.. He didn't tell you his name?.. No.. but he looks fine to me.. he smokes Camphor!.. 16. Si ma femme me voyait..mais non, il n'y a pas de danger..les rideaux de sa chambre sont soigneusement tirés..ah! ça mais, au fait, pourquoi diable ses rideaux sont-ils si soigneusement tirés!.. If my wife saw me..no, there is no danger..the curtains of her room are carefully drawn..ah! that but, by the way, why the hell are her curtains so carefully drawn!.. 17. Mon petit mimi..ne faut zamais dire à un monsieur qui vient voir ta maman: tu m'embêtes..faut touzour lui répondre bien sentiment..comme si c'était papa!.. My little cutie..never say to a gentleman who comes to see your mum: you bother me..always have to answer him with good feeling..as if it were daddy!.. 18. Quel dommage que les cheveux ne restent pas toujours de la même couleur, et que ça change avec l'âge!.. C'est vrai..tu connais bien la propriétaire d'en face..celle qui se donne vingt neu fans depuis quinze ans..elle a perdu son mari il y à six mois, et elle a eu tant de chagrin que, dans une seule nuit, tout ses cheveux sont devenus noirs!.. What a pity that the hair doesn't always stay the same color, and that it changes with age!.. It's true..you know the owner opposite well..the one who has given herself twenty-nine fans for fifteen years..she lost her husband six months ago, and she was so sad that, in a single night, all her hair turned black!.. 19. Divertissement matrimonial - monsieur mène madame sur la butte Montmartre pour lui faire contempler le coucher du soleil. Matrimonial entertainment - Monsieur takes Madame to the Butte Montmartre to make her contemplate the sunset. 20. Parisienne tournant à la Varsovienne. Parisian turning Warsaw style. 21. On demande une réponse par le courier. A response by courier is requested. 22. Costume national français du commencement de décembre à la fin de février. French national costume from the beginning of December to the end of February. 23. Quant à moi si j'aimais bien quelqu'un..oh! mais là bien!..je m'abstiendrais à des économies, et je serais capable de ne pas dépenser avec lui, plus de trois mille cinq cent francs..par mois!.. As for me, if I loved someone..oh! but that's fine!..I would abstain from saving money, and I would be able not to spend more than three thousand five hundred francs with him..a month!.. 24. Une étoile qui file. A spinning star. 25. Tenue champêtre des Parisiennes pour aller au bois. Country outfit for Parisiennes to go to the woods. 26. Dames sur le Turf. Checkers on the Turf. 27. Tiens, je te le vends bien bon marché sit u veux..je me suis donnè beaucoup de mal pendant trois mois à lui apprendre à dire j'aime Frédéric, et voilà que depuis quinze jours mon chérie s'appelle Théobald..c'est gènant..on ne devrait jamais apprendre aux perroquets qu'à dire qu'ils n'ont pas déjeuné!.. Here, I'll sell it to you very cheaply if you want..I went to great lengths for three months to teach her to say I love Frédéric, and now for two weeks my darling has been called Théobald..it's embarrassing ..parrots should only ever be taught to say that they have not eaten!.. 28. Madame Diogène. Madame Diogenes. 29. Allons donc? Marguerite, allons donc!.. J'fais tout ce que je peux..mais j'savais pas qu'en entrant chez une dame seule, la première chose qu'y fallait apprendre c'était à vernir des bottes!.. So let's go? Marguerite, come on!.. I'm doing everything I can.. but I didn't know that when I went to a lady alone, the first thing you had to learn was how to varnish boots!.. 30. Dire pourtant que me voila en Madeleine..je ne suis peut-être pas bien ressemblante de figure. Ça ne fait rien..beaucoup de personnes vous reconnaîtront!.. To say, however, that here I am in Madeleine..I am perhaps not a good resemblance in face. It doesn't matter..a lot of people will recognize you!.. 31. Pélerinage au moulin de la galette, butte Montmartre. Pilgrimage to the Moulin de la Galette, butte Montmartre. 32. Elle m'écrivait en m'attendant..cette bonne petite..tiens!..elle commence sa lattre par cher Casimir..quand elle sait que je m'appelle Philémon! She wrote to me expecting me..that good little one..hold on!..she begins her letter with dear Casimir..when she knows that my name is Philemon! 33. Je l'aime un peu..beaucoup..passionément..est-il permis, passionément!..un homme de quarante neu fans et qui a le nez d'Odry..ces marguerite c'est bête comme choux!.. I love him a little..a lot..passionately..is it allowed, passionately!..a man of forty nine fans and who has Odry's nose..these daisies are stupid as cabbage!.. 34. Conversation conjugale à huis clos. Marriage conversation behind closed doors. 35. A quoi sert un Kings - Charles de cinquante écus, - à abimer une robe de deux cents francs. Of what use is a Kings-Charles of fifty crowns, - to damage a dress of two hundred francs. 36. Oh!..la belle dame don't mon maître a fait connaissance hier à l'Opéra, qui dine avec du fromage d'Italie!.. Après ça c'est peut-être une Napolitaine! Oh!..the beautiful lady whom my master met yesterday at the Opera, who dines with Italian cheese!.. After that she may be a Neapolitan! 37. Le prix courant d'un bouquet. The current price of a bouquet. 38. C'est une dame..vite mon châle!.. It's a lady..quick my shawl!.. 39. Il a l'honneur de saluer Mme. De Ste. Amaranthe et sa nièce. He has the honor to greet Mrs. De Ste. Amaranthe and her niece. 40. Archicivilisées! Archivilized!.
-- David Brass Rare Books (ABAA/ILAB)Professionele verkoper
Boeknummer: 05309
USD 21500.00 [Appr.: EURO 20044.75]
Trefwoorden: Books in French Caricatures Women Naval and Military

 BIBLIOTHEQUE D. M. C., Les Dentelles aux Fuseaux. (1ere. Série)
BIBLIOTHEQUE D. M. C.
Les Dentelles aux Fuseaux. (1ere. Série)
Mulhouse (Alsace): Th. de Dillmont, Editeur, [s.a., ca. 1912].- 176 p. con profusión de ilustraciones + 8 hojas de láminas en negro a una sola cara + 55 patrones plegados descriptivos de las figuras ilustradas anteriormente + 10 hojas; 4º (23 x 16 cm); Cartulina Ed. grabada en blanco con relieve.- (Bibliotèque D.M.C.).- El libro es una guía completa de la factura de los encajes de bolillos con variedad de modelos a ejecutar siendo su descripción clara y exhaustiva.* DEFECTOS: De los 55 patrones plegados faltan los correspondientes a los Nos. 15, 16 y 49 estando repetido el nº 35. Los patrones Nos. 47 y 48 se han recortado y separado, también los Nos. 49 y 50, aunque el 49 ha desaparecido. Las cubiertas están ligeramente fatigadas y el libro está manejado, pero bien encuadernado a pesar del grosor producido por los patrones plegados. Con sello tampón del anterior propietario en la portada. CRISTAL, FORJADOS, ORFEBRERÍA, NUMISMÁTICA, CURTIDOS, TEJIDOS, ARTES INDUSTRIALES, ETC. Livre en français
-- Librería Miguel Miranda, AILA ILABProfessionele verkoper
Boeknummer: 28237
€  90.00

 
VIAN Boris
Article sur le cabaret - Manuscrit autographe en partie inédit : "" ""Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter""
Paris s.d. (ca 1953), 21x27cm, 11 feuillets rédigés au recto. Manuscrit en partie inédit d'un article sur le cabaret, neuf pages plus deux pages en addition rédigées à l'encre violette sur des feuillets de papier quadrillé perforés. Nombreuses ratures et corrections ainsi que plusieurs ajouts. Les feuillets sont numérotés en marge haute droite de 1 à 9 puis 12 et 13. Les neuf premiers feuillets de ce texte, qui ne fut jamais publié du vivant de Boris Vian, ont été retranscrits dans Les Vies posthumes de Boris Vian de Michel Fauré (1975). Le texte a été fautivement daté de 1948 par Fauré : la mention d'En attendant Godot de Samuel Beckett, dont la première eut lieu en 1953, rend cette datation impossible. Intéressant texte évoquant les cabarets et les ""troglodytes"", bel écho au célèbre Manuel de Saint-Germain-des-Prés (1951) : ""Rendons à Saint-Germain-des-Prés ce qui lui revient de droit : outre un certain tonnage fourni aux journalistes en mal de copie, ce quartier tant décrié - par ceux qui justement ne l'ont connu que sous son aspect journalistique - est à l'origine de la transformation profonde du cabaret. Oui, il y avait bien une raison si les gens intelligents que sont Sartre, Prévert, Camus, Merleau-Ponty, etc., bref tous ceux qui en somme comptent aujourd'hui dans la littérature ou les arts suivaient avec autant d'attention le grand mouvement des caves, malgré la turbulence des troglodytes et l'incongruité des singes photographes, malgré l'activité brouillonne d'une génération de journalistes illettrés et malotrus, malgré la curiosité béate du badaud et l'aigre rancoeur des videurs de pots de chambre de la rue Dauphine."" Après avoir brièvement évoqué le jazz, sujet sur lequel il est pourtant habituellement dithyrambique, Boris Vian consacre la plus grande partie de son texte au théâtre : ""Le jazz, d'un côté se taillait à grands coups de trompette une place à l'ombre côté chambre des machines ; c'est là sa vraie ambiance : une cave enfumée, une arrière-boutique, un laboratoire obscur où se réunissent les fidèles. [...] Les musiciens se détendaient enfin. Mais de leur côté les comédiens ne restaient pas inactifs."" Visionnaire, Vian sent ""dans l'air une odeur de renouveau"" comprenant l'importance que revêtira le théâtre de cabaret dans les années à venir. Deux feuillets (non transcrits dans l'ouvrage de Fauré) évoquent l'avant-garde théâtrale de ce début des années 1950 : ""Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter [...] Et ce n'est pas un hasard si l'interprète principal de l'oeuvre de Beckett, ce pilier de tête du théâtre d'avant-garde, est un chevronné du cabaret."" - Paris s.d. (ca 1953), 21x27cm, 11 feuillets rédigés au recto. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
-- Librairie Le Feu FolletProfessionele verkoper
Boeknummer: 76377
€  2500.00

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